Page 211 - Livre électronique du congrès des RFTP 2022
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              PROFIL CLINIQUE, PARACLINIQUE, ET EVOLUTIF DES
              PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES NON SPECIFIQUES

              S.  DEBICHE¹,  I.  SAHNOUN¹,  I.  MOUSSA¹,  I.  GHANMI¹,  S.  MKADDEM²,  I.  BEN LIMEM¹,  KH.
              CHAABI¹, S. JAMELLEDDINE², L. DOUIK EL GHARBI¹
              1-UNIVERSITÉ TUNIS EL MANAR, FACULTÉ DE MÉDECINE DE TUNIS.  SERVICE DE PNEUMOLOGIE D,
              HÔPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA, TUNISIE.
               2-UNIVERSITÉ TUNIS EL MANAR, FACULTÉ DE MÉDECINE DE TUNIS.  SERVICE DES EXPLORATIONS
              FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES, HÔPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA, TUNISIE."

              INTRODUCTION : La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) est une entité
              clinico-pathologique récemment  individualisée au sein  des pneumopathies
              interstitielle diffuses. L’objectif de notre travail était de déterminer le profil clinique et
              para clinique des PINS.

              METHODES : Etude rétrospective descriptive incluant 24 patients (pts) suivis pour une
              pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) au service de pneumologie D de
              l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana durant la période de 2011 à 2019.

              RESULTATS : L’âge moyen était 64 ans avec prédominance féminine (22 femmes et
              2 hommes). Une intoxication tabagique était trouvée chez 2 pts.  La PINS était
              idiopathique chez 15 pts. La PINS était secondaire à une maladie de système chez 6
              pts (polyarthrite rhumatoïde (n=3), sclérodermie systémique (n=2),  polyangéite
              microscopique, lupus érythémateux disséminé et syndrome de gougerotsjögren (n=1
              pour chacun)) et d’origine médicamenteuse chez 1 pt. La symptomatologie clinique
              était dominée par la dyspnée (n=21), la toux (n=19) et l’hémoptysie (n=5). Le scanner
              thoracique objectivait la présence de verre dépoli (n=22), d’un épaississement septal
              (n=21), de bronchectasies par traction (n=17), de réticulations intra-lobulaires (n=9) et
              de rayon de miel (n=8). Une alvéolite macrophagique et lymphocytaire a été
              retrouvée respectivement chez 12 et 6 patients. Un trouble ventilatoire restrictif a été
              retrouvé chez 20 pts. Vingt patients ont reçu une corticothérapie systémique associée
              à des immunosuppresseurs chez 3 pts. L’évolution était favorable chez 9 pts. Une
              insuffisance respiratoire chronique était notée chez 13 pts avec recours à
              l’oxygénothérapie au long cours chez 9 pts. On a déploré 3 décès au cours de la
              période de suivi.

              CONCLUSIONS :  La pneumopathie interstitielle non spécifique est  une entité
              distincte, de bon pronostic. Le traitement repose sur la corticothérapie associée ou
              non aux immunosuppresseurs.




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