Page 119 - Livre électronique du congrès des RFTP 2022
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dépistage doit être fait chez les ex-fumeurs. Quatre pourcent des personnes ont
déclaré que la mise en évidence d’une lésion suspecte n’a aucun effet négatif et 10%
ont mentionné que cela ne les aide pas à arrêter le tabac étant donné la très grande
dépendance. Six pourcent des patients n’acceptaient pas le dépistage et la seule
cause du refus c’était la peur. Quatre-vingt-quatre pourcent des patients étaient prêts
à faire le dépistage. Soixante-seize pourcent des patients acceptent le dépistage
même s’il leurs coute 200Dinars alors que 24% (12) d’entre eux refusent. On a
demandé aussi, l’acceptation du dépistage s’il est pris en charge par la Caisse
Nationale de l'Assurance Maladie (CNAM) ou s’il était imposé par la médecine de
travail. Le nombre des refus a diminué à 12% et à 8% consécutivement. La possibilité
d’un traitement curatif chirurgical par Vidéo-thoracoscopie encourage 78% des
patients.
CONCLUSION : Le dépistage du cancer du poumon, par LDCT, dans une population
ciblée de fumeurs et d’ex-fumeurs, réduit la mortalité globale et spécifique par CBP.
Ce dépistage doit être bien organisé et bien étudié. Son bénéfice serait maximal s’il
est associé à une stratégie de sevrage tabagique.
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